Face à une évolution de l’agro-industrie vers toujours plus de gigantisme, et toujours moins d’agriculteurs;
Face au rachat récent de Monsanto par Bayer aspirant à créer un méga groupe mondial de l’agrochimie et des « sciences de la vie »;
Face à l’emprise croissante de l’agro-industrie sur la bio;
Face à une loi sur la « biodiversité » bien décevante en matière de biodiversité cultivée :
Le communiqué du 19 septembre 2016 émanant de l’organisation professionnelle des artisans semenciers européens est une bonne nouvelle.

Mathieu Castaings a 29 ans, mais il est déjà un vieux compagnon route de Minga. C’est par l’intermédiaire d’un ami, Manuel Irogoyen, gérant d’une épicerie alimentaire souhaitant soutenir l’économie de proximité au Pays Basque, que Mathieu a eu connaissance de Minga. Souhaitant s’immerger au sein de filières équitables et biologiques, il réalise son premier stage de comptabilité au sein de la SCOP Andines en 2008, au milieu d’un périple en auto-stop autour du monde de 7 mois qui l’amènera à cofonder Afinida, un réseau de volontariat international. En 2010, il rejoint le conseil d’administration de Minga, où il exerce le mandat de trésorier, fonction qu’il occupe toujours. En 2012, il crée avec des amis un club
Jardin’enVie, installé à Bourg-lès-Valence dans la Drôme, sélectionne, reproduit et commercialise des semences et des plants issus de variétés populations libres de droits. Leurs capacités d’adaptation aux terroirs et aux évolutions climatiques, leurs bonnes qualités gustatives et nutritives, alliées à leur culture sans intrants chimiques de synthèse, les rendent particulièrement attractives aux jardiniers amateurs, aussi bien qu’aux professionnels.