À la source d’une alimentation de qualité accessible à tous, qui répond au défi climatique et à l’érosion de la biodiversité, il y a semence et les semences, ça ne tombe pas du ciel. Ou bien elles sont sélectionnées par les laboratoires (hybride F1, OGM, GSM…) des multinationales comme Bayer-Monsanto ou Limagrain dont l’ambition est de contrôler toute la chaine alimentaire, de la terre où pousse la semence jusqu’à l’assiette du consommateur. Ou bien elles co-évoluent sur les fermes, jardins et balcons des habitants, professionnels ou amateurs, dans le souci de produire des semences adaptées au milieu, aux sols, au climat, aux modes de culture et aux goûts de celles et ceux qui les reproduisent, diffusent, cultivent, transforment, cuisinent et savourent.
Cette co-évolution est au coeur d’un métier : celui d’artisan semencier. Pour le promouvoir sur la métropole parisienne, la campagne « Graines d’un Paris d’avenir » a été lancée en septembre 2017. Elle poursuit sa route depuis, notamment à partir de la ville de Gennevilliers (cf. l’évènement du 10 mai 2019).
Pour la rejoindre, un contact : syndicat-artisans-semenciers@protonmail.com
