Pour le reste : le secret des affaires prévaut sur la transparence
Le 16 janvier 2015, la commission d’examen concernant le projet de loi dit de «LA CROISSANCE ET L’ACTIVITÉ» (Loi Macron) à l’Assemblée nationale a décidé de mettre un terme à la Commission nationale du commerce équitable (CNCE) et de confier les attributions de reconnaissance des «labels» à une nouvelle commission de concertation du commerce (3C) qui aura pour mission « d’éclairer et de conseiller les pouvoirs publics sur la situation du secteur du commerce en France et sa contribution au développement de l’économie et de l’emploi. »[1]
S’il s’agit d’un léger mieux car c’est enfin sortir le « commerce équitable » d’un entre soi, on peut regretter que le législateur n’ose pas revenir sur cette loi de 2005 qui inscrit le commerce équitable dans un héritage idéologique tiers-mondiste2, reflet de cette arrogance française à vouloir «normaliser» le commerce équitable.