Une détérioration délibérée et irréversible de la biodiversité,
humainement irresponsable.

La société BASF diffuse en France une variété de colza OGM sous brevet clearfield. Participant à la rédaction des règlements par un intense lobbying, ces multinationales semencières peuvent s’en affranchir si besoin, comme l’a justement dénoncé la Confédération paysanne le 25 juin dans les locaux de BASF-Agro à Écully.

Cette contamination du milieu engage lourdement la responsabilité sociale et environnementale de cette entreprise. Elle traduit un dessein idéologique d’artificialiser la nature à ses seuls intérêts.

Pour transformer Minga en union syndicale et placer le travail et les métiers au coeur de la politique.

La réalité qui surdétermine tout le reste, c’est la réalité écologique. Que cela plaise ou non, les ressources naturelles utilisées pour se loger, se chauffer, se nourrir, se déplacer, se soigner, communiquer, ne sont pas inépuisables1 .

Parvenir à une maîtrise de ces ressources limitées, sans s’entretuer, conduit à agir dans la complexité des relations sociales et des relations que nos sociétés ont avec la biosphère. Il en ressort qu’aucune solution uniforme n’est une réponse pertinente. Les réponses efficaces se trouvent dans la singularité de chaque territoire de vie et de travail réalisée par leurs habitants eux-mêmes. Le renforcement de la démocratie en devient donc une nécessité pragmatique.
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