S’organiser pour voir grand…
et inversement.

Porter cette « simple » exigence d’être décemment rétribué et socialement protégé pour bien faire son travail, c’est faire face aux contradictions inévitables qui adviennent dans l’exercice de son métier, et d’autant plus dans un contexte de forte régression démocratique. Les dépasser engage à retrouver une culture syndicale. C’est ce à quoi s’attache l’organisation actuellement quand elle mobilise et se mobilise auprès des professionnels engagés à ce que toute l’agriculture devienne biologique; ce à quoi elle s’est attachée toutes ces dernières années en soutenant et participant à des initiatives comme celle :

du Syndicat des Récoltants Professionnels d’Algues de Rive de Bretagne, dont le combat pour la reconnaissance du métier de récoltant d’algues de rives a permis de peser dans la réglementation des pratiques du secteur (cf. Pour préserver la ressource, la reconnaissance du métier de récoltant d’algues de rives est indispensable (avril 2016), Talibreizh, adhérent de Minga (janvier 2016)

du Syndicat des Artisans Semenciers, qui a été notamment porté par Graines del Païs, pour donner à cette profession les moyens de promouvoir l’usage des semences de variétés de populations pour faire face au développement des biotech : cf les campagnes de mobilisation que nous avons menées dans ce but (Graines d’un Paris d’avenir et Graines d’une Bretagne d’avenir) , la vidéo de  Jean-Luc Brault qui nous a récemment quitté (https://www.youtube.com/watch?v=cWCg92OClUo) + quelques uns de nos articles : L’organisation professionnelle des artisans semenciers, une belle avancée vers la reconnaissance du métier (sept. 2016), La biodiversité cultivée est aussi une affaire de métier (juin 2016), Artisan-semencier, une profession indispensable au développement de filières alimentaires de proximité et de qualité (février 2016).

– de l’Alliance des cuisinier.e.s fondée pour porter les enjeux liés au développement d’une alimentation bonne, propre et juste, pour tout.e.s, et à l’évolution du métier de cuisinier : « Cuisinier, un métier qui se réinvente et attise notre appétit« 

– d’Azade qui souhaite notamment regrouper les grossistes soucieux de défendre des circuits d’approvisionnement qui maintiennent des relations de proximité et d’équité entre les acteurs d’une même filière économique pour faire face à l’agro-industrie (« La bio, l’avenir de l’agrobusiness »)

Entre autres actions de mobilisation autour de luttes en cours (suivre le fil de nos actualités)