Face aux personnes qui considèrent que dès que l’on parle de prix, on ternit une idée, qui prennent soin de ne jamais dire d’où elles parlent et comment elles gagnent leur vie, qui considèrent que l’individu n’est plus un sujet social et que la rétribution du travail ne repose que sur les mérites personnels (et de la bienveillance d’un « prince »), la création d’un syndicat pour défendre des intérêts de métiers est en soi une bonne nouvelle.
Et elle l’est d’autant plus quand ce n’est pas un intérêt corporatiste qui est à l’origine de sa fondation, mais bien une motivation d’intérêt général.