Pour préserver la ressource, la reconnaissance du métier de récoltant d’algues de rives est indispensable pour développer l’activité et l’emploi dans une filière alimentaire.
L’attrait que rencontrent les algues est une bonne nouvelle en matière de création d’activité et d’emploi si tous les acteurs de la filière sont conscients que la ressource est limitée et que son prélèvement est un travail délicat.
C’est précisément cette exigence qui a conduit les récoltants d’algues de rives de Bretagne à s’organiser en syndicat pour se mobiliser, avec la communauté scientifique, pour la reconnaissance officielle de leur profession, soutenue en octobre dernier au sein du comité régional des pêches de Bretagne.
Mais sans la consolidation des acteurs de la filière algues et des moyens dédiés à la recherche publique, l’application de la loi à elle seule ne permettra pas de faire face au développement du braconnage. Dès à présent, des courtiers démarchent par internet de la main d’œuvre en toute illégalité, favorisant volontairement le travail dissimulé, sans conscience de la gravité du risque pénal encouru.
C’est pourquoi, le Syndicat des Récoltants Professionnels d’Algues de Rives de Bretagne (SRPARB) et Minga appellent l’ensemble des collectivités locales et territoriales bretonnes et l’État, à se mobiliser dès maintenant pour investir dans le développement de la filière, créatrice d’emplois non délocalisables.