Un travail bien conçu, bien réalisé et qui respecte la nature, cela se paye.
Et bénéficier d’une rétribution décente pour ces efforts, aujourd’hui, cela se défend ensemble. Faute de quoi, ce sera toujours les intérêts financiers qui édicteront aux travailleurs, à coup de certification, comment être « responsables écologiquement et socialement » !
L’art d’un métier, ce n’est pas s’appliquer au respect d’un cahier des charges rédigé par
des professionnels de la profession pour vous donner le droit d’accéder à un marché.
Face aux préoccupations montantes de la population,
des professionnels de la restauration, des agriculteurs et des jardiniers,
en matière de qualité gustative et nutritive des variétés cultivées et travaillées ;
face à la concentration des géants de l’industrie semencière et à la dissémination
des OGM et de leurs nouvelles formes ;
face à l’industrialisation de l’agriculture biologique ;
face à un corporatisme agricole mortifère pour la profession ;
que des artisans semenciers s’organisent pour défendre et étendre leur métier, cela laisse vraiment envisager de beaux développements pour une alimentation de qualité et de proximité, accessible à tous.
Suivons-les : @OPASEuropeens
En savoir plus : https://www.grainesdelpais.com, http://www.jardinenvie.com/communiques/12-reconnaitre-le-metier-d-artisan-semencier