« Là où l’individu n’y reconnaît plus rien par lui-même, il sera formellement rassuré par l’expert. Il était auparavant normal qu’il y ait des experts de l’art des Étrusques ; et ils étaient toujours compétents, car l’art étrusque n’est pas sur le marché. Mais, par exemple, une époque qui trouve rentable de falsifier chimiquement nombre de vins célèbres, ne pourra les vendre que si elle a formé des experts en vins qui entraîneront les caves à aimer leurs nouveaux parfums, plus reconnaissables. Cervantès remarque que « sous un mauvais manteau, on trouve souvent un bon buveur »
Guy Debord – « Commentaires sur la société du spectacle » – 1988 Éditions Gérard Lebovici
Depuis quelques années, un certain nombre de vigneronnes et de vignerons, amoureux de leur métier, repartent de la base et remontent à la racine du vin : un produit réalisé à base de fermentation de raisins frais, rien d’autre, et c’est en soi, toute une aventure. Elle appelle du métier, beaucoup de savoir-faire et un goût prononcé pour la recherche et la curiosité. Continuer la lecture