Face à une communication gouvernementale infantilisante, irresponsable et indigne, la colère des présidents des ordres des professions de santé (chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, pharmaciens, médecins, sages-femmes) nous fait du bien !
Elle montre de manière flagrante que la déontologie professionnelle de ces métiers, par sa portée d’intérêt général, nous concerne tous. Elle est au cœur d’une éthique de responsabilité qui fait le sens de leurs métiers, particulièrement importante quand les politiques de santé sont défaillantes.
Le serment d’Hippocrate fondateur de la déontologie médicale prend aujourd’hui pleinement sa dimension humaniste : « Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. »