Dans une démocratie, il ne peut y avoir d’un côté des travailleur.euse.s bénéficiant de droits et d’autres, relégué.e.s par leur statut au rang de main d’oeuvre invisible. La création du collectif des précaires de l’hôtellerie, restauration, événementiel vient nous rappeler cette exigence.
Une exigence plus que jamais d’actualité, au moment où :
– ce secteur est durement touché par la crise sanitaire et les mesures gouvernementales qui y sont liées, entrainant une perte de leur activité pour les uns, et d’emplois pour les autres;
– l’Assemblée nationale vient de voter une loi de précarisation des contrats courts;
– la réforme de l’assurance chômage suit son cours destructeur.
Précariser les précaires en prétendant qu’il s’agit d’une urgence économique vitale pour le pays est une obscénité.
Saluer la création de ce collectif, pour nous, c’est ré-affirmer que la solidarité dans le monde du travail et des métiers ne se divise pas. Encore moins quand la démocratie est en jeu.
Minga, avec Youpi&Voilà, Les Oiseaux de passage
et l’ensemble de ses adhérents.Lire la suite et partager le manifeste du CPHRE : Manifeste V6.2-1